HERBIER NATIONAL DE GUINÉE

des chercheurs de HNG

  • Nouvelles
  • A Propos Nous
    • Notre Herbier
    • Nos Services
    • Nos Collections
    • Collecte en Guinée
  • Masters
  • Projets
    • Conservation de la Fleur Nationale
    • Conservation des arbres menacees >
      • Documents du projet
    • CEPF-ZTIPs Guinee Forestiere >
      • CEPF documentation du projet
    • GBIF-BID >
      • Formation du Projet BID
      • Documents du projet BID
    • ZTIPS-Darwin >
      • Le Choix d'une Fleur Nationale >
        • Fleur Regionale
      • Criteres du ZTIPS
      • Les résultats clé de ZTIPS >
        • Habitats menaces
        • Evaluations des ZTIPS
      • Documents du projet Darwin
  • Recherche et Publications
  • Ressources
  • Blog
  • Partenariats

9/9/2022

Les enquêtes sur les espèces végétales socio-économiques dans les marchés en Guinée Forestière.

0 Commentaires

Read Now
 
Une des livrables du projet CEPF-Élargissement du réseau des aires protégées de Guinée, y compris les Zones Tropicales Importantes pour les Plantes (ZTIPs) était une enquête sur les espèces végétales socioéconomiques et pour voir la faisabilité de la chaîne d'approvisionnement.
Pour l’atteinte des objectifs du projet sur le terrain, j’ai effectué une mission d’enquête sur les espèces végétales socio-économiques du 19 au 25 Avril 2022 en région forestière.
L’objectif général de cette activité était de parcourir les marchés de la région forestière pour acquérir des nouvelles connaissances sur le terrain pour une dizaine des espèces utilisée le plus (identifiée dans les enquêtes dans les villages), en identifiant les différents utilisateurs et les espèces utilisées dans les 5 préfectures de la région forestière provenant des forêts classées ciblées par le projet ; enquêter les différents utilisateurs, vendeurs et herboristes de ressources végétales dans ces préfectures pour avoir une information sur les prix d’achats, prix de vente, partie utilisée et le revenu parmi d’autres de ces espèces socio-économiques. 
Photo
Photo
Photo
J’ai mené des enquêtes dans cinq marchés pendant 5 jours dans ces 5 préfectures de Guinée Forestière : Macenta, N’zérékoré, Beyla, Yomou et Lola aux représentants socioprofessionnels entre autres :
  • les herboristes qui revendent les produits bruts à des fins thérapeutiques ;
  • les vendeurs de ces produits pour des fins alimentaires, économiques et thérapeutiques ; et 
  • les utilisateurs des produits finaux que nous appellerons les consommateurs.
Au total, 85 personnes ont été interviewées sur 11 espèces végétales (voir la liste ci-dessous) parmi lesquelles j’ai connu quelques usages de ces espèces tel que : Piper guineense qui est utilisé pour l’alimentation et pour traiter les maux de ventre des femmes après accouchement. Le prix d’achat en gros et en détail, le revenu par semaine de chaque espèce a été connu ainsi que les difficultés rencontrées.
Les espèces ciblées :
  • Beilschmiedia mannii
  • Garcinia kola
  • Hallea stipulosa
  • Newbouldia leavis
  • Picralima nitida
  • Piper guineense
  • Piper umbellatum
  • Tarrietia utilis
  • Xylopia aethiopica
  • Zanthoxylum gillettii
  • Pentaclethra macrophylla​
Photo
Piper guineense
Photo
Garcinia kola
Photo
Xylopia aethiopica
Nous avons demandé les difficultés rencontrées par les vendeurs ou les herboristes pour que nous pouvons déterminer s’il y a un problème dans la chaine d’approvisionnement. Nous avons rencontré plusieurs catégories de difficultés qui sont entre autres : achat lent, difficile à trouver, rare parfois, difficile à trouver actuellement, manque parfois. Le niveau de ces difficultés varie selon les espèces et le milieu.
Une des prochaines idées pour améliorer ce problème est d’inclure quelques entre ces espèces dans les plantations communautaires, pour que les gens peuvent avoir l’accès à ceux plus facilement.
 
Nous espérons publier nos résultats dans un article scientifique pour améliorer la recherche dans l’avenir.
Photo
Photo
Faya Julien Simbiano, Aout 2022

Share

0 Commentaires

9/9/2022

La recherche d'espèces végétales menacées et les menaces auxquelles elles sont confrontées en Guinée Forestière.

0 Commentaires

Read Now
 
Le projet « Élargissement du réseau des aires protégées de Guinée, y compris les Zones Tropicales Importantes pour les Plantes (ZTIPs) » financé par CEPF, visait à remédier le problème de déforestation et la fragmentation des forêts par le défrichement pour l’agriculture et le charbon en incluent les cinq Zones Tropicales Importantes pour les Plantes (ZTIPs) coïncident avec les KBA des corridors de conservation du complexe Lofa-Gola-Mano et le Mt Nimba.
L’objectif du projet est de concevoir et mettre en œuvre une stratégie pour incorporer les ZTIP dans la législation nationale sur les aires protégées.
Un des objectifs spécifiques a était de rédiger des projets de plans de gestion de conservation spécifiques aux plantes pour le mont Béro et Diécké pour soumission avec les plans de gestion complets des aires protégées (qui était en cours d'élaboration par le Centre Forestier de Nzérékoré (CFZ).
Pour atteindre cette objectifs ci-haut, j’ai réalisé plusieurs missions de terrain en Guinée Forestière dans les Forêts classées ciblées par le projet avec mes collèges de l’Herbier de Sérédou et COSNE.
Pendant ces missions de terrain, beaucoup d’activités ont été réalisées avec les conservateurs de la nature du Centre Forestier de N’zérékoré et les communautés riveraines des forêts classées visitées.
​
​La formation des communautés et des conservateurs de la nature sur la récolte des échantillons botaniques
Arrivé dans chaque village visité pendant les missions de terrain, j’ai procédé à la formation théorique et pratique des personnes ressources de la communauté et de conservateur de la nature sur la récolte des échantillons botaniques, en commençant d’abord par expliquer les objectifs et l’importance de la récolte d’un échantillon botanique et en suite présenter les matériels de récolte. 
Photo
Photo

​Après avoir présenté l’importance de la conservation et de la gestion durable des ressources végétales, j’ai fait la présentation des photos des espèces végétales menacées aux communautés et aux conservateurs de la nature dans les villages riverains des forêts classées visitées, dans le souci de savoir si ces espèces existent dans les forêts classées.
Enquête ethnobotanique sur les espèces socioéconomiques auprès des communautés riveraines des forêts classées
Dans les villages visités, plusieurs informations ont été recueilli auprès des personnes ressources de différents âges (18 ans à 70 ans) sur les espèces végétales représentant un usage alimentaire, médicinal, artisanal, de bien-être et d’insecticide. Au total, 191 personnes ont participé à ces échanges dans les villages visités.
Photo
Photo
​Recueil des informations sur la diversité des espèces végétales
Ensuite, un des conservateur et une personne ressource a nous accompagnée sur le terrain pour le recueil des informations sur la diversité des espèces végétales. Cette partie comprenait deux principales activités qui sont : (i) inventaire botanique et (ii) collecte des échantillons botaniques.
Inventaire botanique
La méthode d’inventaire de Hall & Swaine (1981) avait été utilisée, et cette méthode consiste à installer dans la forêt à inventorier, une parcelle carré de 25 m de chaque côté, soit une placette de 625 m²,  dans laquelle toutes les espèces de plantes vasculaires sont recensées, collectées si toute fois l’espèce  le nom de l’espèce n’est pas connu ; en outre, chaque arbre au-dessus de 10 cm de dhp (diamètre à hauteur de poitrine) est enregistré avec les données de base des parcelles sur les caractéristiques du site et l'intégrité de la végétation et les impacts. Pour cet inventaire, nous avons respecté une distance de 2 km à vol d’oiseau entre les placettes dans la forêt dans la forêt classée de Diécké et Ziama, pour la forêt classée du mont Béro nous avons installé les transects chaque 250m pour cartographier toutes les menaces existantes. 
Photo
Photo
Collecte botanique
Sur le terrain nous avons utilisé la méthode de récolte générale des échantillons botaniques fertiles, l’intervalle de récolte botanique au niveau des sites était de 500 m.
Avec ces missions botaniques de terrain, 590 échantillons botaniques ont été récoltés, en installant
32 placettes et 22 transects dont :
  • 200 récoltes à Diécké dans 16 placettes installées ;
  • 264 récoltes à Ziama dans 16 placettes installées et
  • 126 récoltes au Mont Béro avec 22 transects installés
Les plantes ont été séchées sur un réchaud de gaz (voir les photos au-dessous)
Photo
l'auteur en train de travail sur les echantillons
​Recueil des informations sur les espèces menacées et les menaces sur le terrain
Sur le terrain, j’ai réalisé le recensement des espèces végétales menacées selon l’Union International de la Conservation de la Nature (UICN) rencontrées dans les différents habitats traversés pendant les parcours organisés, et aussi le recensement des différentes menaces, géo-référencement et à la description ces différentes menaces sur la forêt. Ces différentes menaces sont de deux ordres : anthropiques par exemple agriculture, collectes des produits et des parties sur les plantes, exploitation forestière, la chasse ; et naturelles par ex. des chablis ou baliveau. Une méthode d’enregistrement des menaces a été utilisée pour enregistrer les différentes menaces rencontrées sur le terrain pour mettre dans le registre des risques développé pour le projet.
Photo
Evaluation des menaces par les conservateurs
Photo
Enregistrement des menaces dans le forêt
​ De vastes zones de forêts submontagnardes et de plaine sont en train d’être défrichées pour être transformées en terres agricoles, les villageois ont également procédé à la coupe illégale du bois le long de la route près de la forêt. Pendant une visite en février 2022 au mont Béro, notre équipe a constaté que la zone intégralement protégée a été infiltrée par les villageois pour mettre une plantation de bananiers dans la forêt classée. Ces activités doivent être stoppées. Une campagne de sensibilisation doit être faites avec les communautés riveraines et ils doivent être impliquer dans la protection de la zone pour qu’ils respectent la loi. 
Photo
Forêts submontagnardes défrichées au mont Béro
Photo
L’écorçage de quelques espèces a aussi été constaté sur le terrain comme le cas de cette espèce beaucoup écorcé en brousse Annickia polycarpa. Ces menaces sont localisées avec l’assistance des conservateurs et l’équipe du projet qui a pilotée un système d’enregistrement des menaces avec ODK collecte. Au cours de nos différents parcours dans les forêts classée, nous avons identifiés aussi les campements et foyers des braconniers.
Photo
L’écorçage de Annickia polycarpa
Photo
un encampement des braconniers

Cas particulier de la plaine marécageuse située dans la partie sud de la forêt classée de Diécké, village Saoro
Des preuves défrichement pour l'agriculture et des plantations ont pu être observés dans la zone protégée pendant les missions sur le terrain. Récemment, une mission a été passée dans la forêt classée de Diécké coordonnée par la cheffe de projet Charlotte Couch et son assistant Faya Julien Simbiano près du village Saoro au sud de la forêt classée où le village a défriché une grande plaine marécageuse de plus de 16 hectares activement cultivés par les habitants quelque choses interdit par CFZ.
Le constat est très amer car cet habitat a subi une coupe rage d’arbres par les populations riveraines par suite de l’agriculture itinérante. Ce changement de conditions est souvent propice aux espèces invasives notamment Chromolaena odorata qui concurrencent d’autres espèces locales et empêcher la réinstallation de la végétation d’origine.
Photo
Défrichement pour l'agriculture
Photo
Chromolaena odorata
Pendant le projet nous avons travaillé avec les conservateurs de CFZ sur un registre des menaces dans les Zones Tropicales Importantes pour les Plantes en Guinée Forestière. Ce registre utilise la hiérarchie des menaces de l’UICN pour catégoriser les menaces pour que nous pouvons comparer facilement entre les ZTIPs. Nous espérons développer cet outil en plus pour le suivi et gestion efficace des menaces au fil du temps dans les aires protégées.
De plus, ce projet a permis aux partenaires d'approfondir leurs relations, notamment entre l'Herbier National de Guinée et le Centre Forestier Nzérékoré. Nous attendons avec impatience d'autres expéditions conjointes et le développement des outils pilotés dans ce projet.

Faya Julien Simbiano, Aout 2022

Share

0 Commentaires

12/18/2019

SOS pour les habitats et espèces menacées en Guinée

0 Commentaires

Read Now
 
​Pendant le projet Zones Tropicales Importantes pour les Plantes (ZTIPS), nous avons identifié neuf habitats menacés au plan mondial existant en Guinée. Il est urgent d’assurer leur conservation et protection car nous avons tant perdu que les derniers fragments survivants constituent notre dernier espoir pour la survie de la biodiversité unique et irremplaçable qu’ils contiennent.
Les menaces aux habitats sont nombreuses. La plupart des menaces sont  causées par l’augmentation de la population et les moyens nécessaires pour leur survie. Par exemple l’agriculture qui utilise les méthodes non-durable comme l’agriculture sur brulis, et la coupe de bois pour le charbon qui détruit nos forêts. En 1992, 96% des forêts en Guinée ont disparu  (Sayer et al) !
L’une des autres menaces importantes est le secteur minier, les carrières et aussi les barrages hydroélectriques. Nous comprenons que l’industrie est importante pour l’économie du pays, mais il ne doit  pas être au détriment de l'environnement. Nous avons besoins demander plus de conscience de l’environnement des sociétés qui veulent exploitée le territoire et les tenir responsable.

Les inselbergs de Tonkoyah

​Récemment nous avons eu des informations que l’un de nos ZTIPs est en danger. C’est un des trois sites dans la préfecture de Forécariah. Les inselbergs de Tonkoyah est l'un des meilleurs représentants des inselbergs côtiers en Guinée et en Afrique de l'Ouest en général. Un inselberg est une colline ou affleurement de granite. 
Photo
Carte de la Préfecture de Forécariah avec les Inselbergs de Tonkoyah
​Les inselbergs ont des populations significatives de quatre espèces menacées. Le complexe est composé de plusieurs inselbergs, mais le plus grand est celui-ci, d’une taille de 1.2 km de longueur pour 0.5 km de largeur. Cet inselberg possède la plus grande population mondiale de Raphionacme caerulea et une population significative de Plectranthus linearifolius, une espèce endémique à la Guinée. Les deux espèces sont évaluées par l’Union International pour la Conservation de la Nature (IUCN) pour la Liste Rouge des espèces menacées. Le niveau de des évaluations pour les deux espèces sur l’inselberg est En danger (EN), cela veut dire qu’elles sont en voie d’extinction. 
Photo
Raphionacme caerulea
Photo
Plectranthus linearifolius
Cet inselberg est menacé immédiatement par une société de carrière de granite. Nous avons visité le site, le mercredi 20 novembre 2019 pour évaluer l’état du site suite aux travaux préliminaire. Nous avons  constaté  les dégâts suivant :
  • la création d’un chemin d’accès ;
  • les points de sondages ;
  • la mise en place de 4 bornes sur le plus grand inselberg dans le ZTIP de Tonkoyah. 
Photo
Photo
​Si les actions de la société de carrière ne sont pas stoppées, l’inselberg sera complètement détruit. Cela mènera directement à  l’extinction de la plus grande population mondiale de Raphionacme caerulea et Plectranthus linearifolius et l’augmentation de leur statut de conservation selon l’UICN de en danger (EN) à en danger critique (CR).  Le gouvernement de la Guinée sera responsable.
Nous avons des soucis aussi pour la population. L’inselberg est entre le village et les mangroves. Si la carrière détruit l’inselberg et les mangroves à côté, le village est en risque d’inondation de l’eau salée et les cultures qu’ils font seraient inutilisables.  

​La forêt de Pont Kaka

Photo
​Un deuxième exemple des habitats menacés de la Guinée sont les forêts sempervirentes de basse altitude d’Afrique de l’Ouest. La plupart des forets originales ont été détruites et celles qui en restent  continuent à être défrichées pour l'agriculture et le charbon. Voir le cas de la forêt de Gbalan à Pont Kaka en Coyah. Cette petite tache de forêt a été utilisée par les étudiants du Masters de l’ HNG pour l’école de terrain. De 2016 à 2019 70% de cette forêt a été détruite par la population riveraine pour les planches et le charbon, malgré qu’il y a une pancarte qui porte la mention «  forêt  protégée par les communautés » ? 

​En 2016, il restait une tâche de forêt sempervirente de basse altitude autour  du cours d’eau au Pont Kaka. La tâche de forêt était suffisamment large pour trois équipes d’étudiants de faire un recensement de la végétation dans des parcelles de 25 x 25m. 
Photo
La forêt de Pont Kaka en 2016
Photo
Photo
​Maintenant, le ruisseau est presque sec, alors qu'au cours de la saison sèche de 2016, un filet d’eau persistait encore sous l’ombrage des arbres. Nous n’avions trouvé qu’un seul espace pour que les étudiants puissent effectuer une étude de la végétation dans une parcelle de 25 sur 25 mètres.
Photo
Le défrichement pour le charbon en 2019
Photo
Le défrichement pour l'agriculture
Photo
Reliques de planches récemment débitées
​Outre la perte des services de cet écosystémique forestier important, tel que la préservation des sources d'eau, la Guinée perd également de plus en plus d'espèces végétales uniques. Au Pont Kaka, on trouve l'une des trois populations connues d'une espèce pas encore décrite pour la science. À ce stade, il reste environ cinq arbres. Cependant, il est probable que la population de cette espèce découverte récemment et unique à la Guinée sera bientôt perdue.
Photo
Une espèce nouvelle pour la science de la famille des Chrysobalanaceae
Photo
Fruits de la nouvelle espèce
​En plus de l’espèce citée ci-dessus, ce site est réputé contenir plusieurs espèces rares, dont certaines sont uniques à la Guinée-Maritime, qui ne sont connues que de très peu de sites dans le monde. Cette perte de forêt, constatée par tout, signifie que ces espèces courent un risque d'extinction beaucoup plus élevé.
Voici juste deux exemples des habitats et des espèces végétales menacé en Guinée. La Guinée est importante au niveau régional, elle possède le plus grand nombre des espèces uniques d’un pays Ouest Africain et elle abrite des habitats importants tels que les forêts, les inselbergs, les bowés et les cascades. Mais nous avons besoin de les protéger. Sinon, nous allons perdre les possibilités futures pour la médecine, la nourriture, et la résilience contre le changement climatique et plus. 

Charlotte Couch et Sékou Magassouba

Share

0 Commentaires

4/30/2019

Mars: un mois de découverte

0 Commentaires

Read Now
 
​Du 11 au 15 mars, les chercheurs de notre partenaire Royal Botanic Gardens, Kew du Royaume-Uni (Dr. Martin Cheek, Charlotte Couch et Prof. Isabel Larridon) ont été impliqué dans l’école de terrain des étudiants de Master de Biodiversité et Développement Durable au Herbier National de Guinée. Les étudiants ont appris comment faire un recensement de la végétation et comment utiliser les équipements comme une GPS de poche.
Photo
Charlotte Couch explique l’utilisation de la GPS de poche aux étudiants de Master de Biodiversité et Développement Durable.
Photo
Dr. Martin Cheek explique les techniques sur le recensement de la végétation aux étudiants de Master dans le Jardin Botanique de Camayenne.
Photo
Dr. Martin Cheek explique les techniques sur le recensement de la végétation aux étudiants de Master dans la Forêt Classée de Mont Gbalan.
Cliquer ici pour modifier.
​Du 18-20 mars, les étudiants de Master ont été rejoints par des cadres du Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, des représentants des ONGs et des sociétés minières. Ils ont été forme sur la conservation de la biodiversité, la liste rouge de l’UICN, les stratégies de conservation axées sur les espèces et des habitats et sur les banques de semences.
Photo
Photo de famille des participants au formation.
Le 21 et le 22 mars, l’atelier de restitution projet Initiative Darwin sur les Zones Tropicales Importantes pour les Plantes (ZTIP) a eu lieu à l’Hôtel de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry dans la présence des représentants de l’Herbier National de Guinée ; le Royal Botanic Gardens Kew ; des représentants des ONG Guinée-Ecologie, Guinée Biodiversité, PEG et WCF ; des représentants des autorités compétentes MEEF, MEEF-COSIE, OGUIPAR et MESRS ; et des représentants des sociétés minières. Les résultats clés du projet ont été présente comme :
  • Création d’un groupe de travail pour les ZTIP et Plans d’Actions de Conservation pour les espèces menacées
  • Evaluation de 22 Zones Tropicales Importantes pour les Plantes
  • Publication d’une check-list préliminaire des espèces menacées
  • Sensibilisation par une campagne pour une « Fleur Nationale »
  • Publication d’une brochure pour les enseignants secondaires sur les espèces endémiques et menacées de la Guinée
  • Evaluation de >200 espèces pour la Liste Rouge de la Guinée
  • Cartographie des habitats menacés en Guinée
  • Publication d’un livre sur les Habitats Menacés et les Zone Tropicales Importantes pour les Plantes
  • Mémoires du Masters sur les espèces socioéconomiques

Photo
Atelier de restitution pour le projet Darwin ZTIPS, Mars 21 2019
Photo
Col. Mamady Sayba Keita Directeur General d'OGuiPAR.
Photo
Dr Sékou Magassouba présente la Campagne de la Fleur Nationale
Photo
Dr Martin Cheek présente sur le progrès de La Liste Rouge de la Guinée
​Lors de l’atelier de clôture des réunions suivantes, le directeur général d’OGUIPAR (colonel Mamady Sayba Keita) et plusieurs hauts fonctionnaires du ministère de l’Environnement, des Eaux et des Forêts, dont le correspondant national pour la Convention sur la diversité biologique (Colonel Aboubacar Oulare), ont déclaré qu’ils protégeraient intégralement les 22 Zones Importantes Tropicales pour les Plantes (ZTIPS) identifiées par notre projet. Cela offre de l'espoir pour la survie des espèces végétales menacées de Guinée.
​
Par Isabel Larridon et Charlotte Couch 

Share

0 Commentaires

8/10/2018

A LA DECOUVERTE DU ROYAL BOTANIC GARDENS DE KEW

1 Commentaire

Read Now
 
​Notre mission de formation qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités du personnel de l’Herbier National de Guinée, est le fruit du partenariat entre cette institution de recherche et le Royal Botanic Gardens Kew.
Un partenariat qui a permis à  notre institution de recherche de piloter  deux grands projets d’une  grande importance pour la connaissance, la protection et la conservation de la biodiversité Guinéenne.
Les objectifs de la mission de formation sont : Améliorer les techniques de traitement et de conservation des spécimens d’herbiers, maîtriser les processus d’évaluation des espèces sur la liste rouge de l’IUCN, et  Géoréférencer  les spécimens d’herbiers de la guinée récoltés par les premiers botanistes (Européens, Américains etc..) sans points GPS à l’époque colonial.
Au cours de cette formation, nous avons participé aux différentes activités suivantes :
Activités de la conservation des spécimens :
Chaque semaine l’équipe d’Afrique et Madagascar se réunit de faire l’identification des familles communément appelée « Family Sort », permettant de définir la famille des spécimens suivant des traits caractéristiques particuliers.
Photo
"Family Sort" avec l'equipe d'Afrique et Madagascar
​L’identification du nom scientifique des spécimens c’est-à-dire le genre et l’espèce en utilisant toutes les ressources nécessaires à savoir les flores appelées clés d’identification, les images, les informations sur internet, l’implication des spécialistes et la comparaison des herbiers.  Xander van de Burgt a nous montrée ce processus.
Photo
Xander montre Nagnouma le caractères sous le microscope
Photo
Tokpa fait l'identification d'une échantillon
​La préparation des spécimens pour le montage permettant non seulement de vérifier la conformité de l’identification, mais aussi de donner une bonne forme aux spécimens sur la planche de montage. Le montage des spécimens qui consiste à coller les spécimens sur une planche en vue de sa conservation.
Aurelie Grall a nous montrée le dernier étape, le classement des spécimens d’herbiers dans les armoires de conservation, tout en respectant les règles adoptées par l’institution c’est-à-dire tenir compte de l’ordre généalogique des familles, de l’index des familles qui donne un numéro à chaque genre et la répartition géographique en donnant un numéro pour chaque région.
Photo

​Activités de géo-référencement et l’UICN : Nous avons …
La saisie et la modification des informations concernant les spécimens dans les différentes bases de données.
Le Géoréférencement des Acanthaceae de Poznan avec le logiciel Google Earth  et l’introduction des résultats dans un fichier Excel pour le projet BID (une Liste Rouge pour la Guinée). Ces données viennent des échantillons de Lisowski, l’auteur de la Flore de Guinée. 
Photo
Evaluation des especes pour la Liste Rouge de l'UICN
Photo
Laboratoire de culture in vitro
La participation à trois modules de formation sur la liste rouge de l’IUCN sur ligne notamment la connaissance sur l’évaluation de la liste rouge des plantes et connaissance des critères et catégories de la liste rouge de l’IUCN. Aussi nous avons fait une évaluation pratique de deux Podostemaceae de Guinée suivi de leur introduction dans le logiciel SIS.
Pendant notre séjour nous avons l’opportunité des  visites intéressantes y compris une visite pour la première fois du laboratoire de culture in vitro où sont mis en culture par micro propagation des plantes rares et des plantes de hautes valeurs médicinales.
Nous avons visités des serres des plantes de hautes montagnes, des plantes tropicales et la participation à la première journée de la fête des Orchidacée. A la fin du notre séjour nous sommes invité à Norwich, une deuxième ville de l’Angleterre, nous avions découvert pour la première fois les focs sur les plages ainsi que les lieux publics de la ville.
Photo
Photo
Photo
​Réalisée par Mme Nagnouma CONDE et Mlle Tokpa seny DORE Du 06 Février au 02 Mars 2018

Share

1 Commentaire

3/30/2018

Un tour sur les cascades de la Guinee

0 Commentaires

Read Now
 
​En Janvier 2018, nous avons effectué une mission sur les Cascades de Moyenne Guinée et le Littoral de la Basse Guinée, y compris des parties des bassins versants du Bafing ainsi que le Fleuve Konkouré.
Au cours de ce parcours, le Chef de mission Dr. Martin Cheek, a téléchargé quelques cascades de notre pays, la Guinée à partir de Google Earth. Avec l’assistance des autorités et de la communauté locale, nous avons visités quelques cascades dont objectif essentiel était, la recherche des Podostemaceae.
 Les Cascades sont les zones dont le types de végétation est moins étudiés et plus menacés.
Photo
Dr Martin Cheek au fleuve Bafing
​Les Podostemaceae sont des espèces végétales, poussant sur les roches qui se trouvent dans les fleuves où l’eau est très claire et passe rapidement appelée (cascade des fleuves). Ces espèces étant de très petite taille, se présentent seulement après la diminution du niveau d’eau c’est-dire en saison sèche et sont souvent endémique d’une rivière/ fleuve. Elles sont menacées par la pollution de l’eau et les barrages hydroélectriques qui influencent  la vitesse de l’eau.
Photo
Espece de Podostemaceae
Photo
Espece de Podostemaceae sec.
​Moyenne Bafing : à ce niveau, nous avons travaillés sur deux endroits (la forêt galerie et la cascade  près de Koukoutamba). Nous avons fait des transects dans la forêt galerie, ce qui a permis d’identifier toutes les espèces végétales de toutes les strates.  Toutes les espèces de Podostemaceae ont été récoltées dont les spécimens sont envoyés à Kew pour leur identification. C’est probable qu’il y est des nouvelles espèces dans cette zone.
Photo
L'equipe a la chute de Bafing
Photo
Cascades de Bafing
​Cascade de Saala : cette zone est beaucoup visitée par les touristes de Labé. Les sachets d’eau, les boites vides et autres ordures ont pollué l’eau entrainant des dépôts de bout sur les roches. Par conséquent, les Podostemaceae sont menacée de disparition.
Photo
Chutes de Saala au Fouta Djallon
Photo
Chutes de Saala avec les ordures
​Au fleuve Konkouré : l’accès était difficile à cause des eaux très profondes à courant rapide. Dans les affluents au Konkouré on trouve une grande diversité en Podostemaceae.
Cette période de recherche des Podostemaceae est meilleure, car toutes les espèces rencontrées étaient en fleur et cela facilite la découverte des nouvelles espèces!
  • Denise
Photo
Denise Molmou, Botaniste du Projet Darwin au fleuve Konkoure
Photo
Gbamon Konomou, assistante botaniste au fleuve Konkoure

Share

0 Commentaires

10/24/2017

Le projet Darwin : Du progrès enregistré lors de la dernière mission au Fouta Djallon.

4 Commentaires

Read Now
 
By Charlotte Couch, Dr Magassouba et Denise Molmou
​Les plantes de la Guinée sont en danger. l’Herbier National de Guinée et son partenaire le jardin botanique de Kew sont là pour vous aider. 
Les données de base pour la flore indigène en Guinée manquent pour les raisons historiques. Avant 2009 il n’y a pas un herbier national. La monographie nationale a été crée en 1997 et il n’est pas mis à jour. Il contient des plantes qui ne sont pas menacées au niveau mondial ou régional et aucunes espèces endémiques.
Il n’y a pas assez de publications recentes sur la flore de Guinée, pas de récoltes à grande échelles depuis les années 1950 et 60 apres Jaques Felix, Adames et Schnell. La Flore de Guinée a été rédigée par Stanislas Lisowski jusqu’en 2000 et publié après son décès en 2002. Depuis cette publication elle  n’est pas mis au jour et il y a des espèces qui manquent ou des changements dans la taxonomie. Cependant, elle est une très bonne base pour notre travail. Au niveau globale, seulement  3-4% des plantes ont été évaluées pour leur niveau de menace selon l’UICN (Union International pour la Conservation de la Nature) Liste Rouge (www.redlist.org) et peu de la Guinée.
Nous sommes en train d’améliorer cette situation avec les Projets Darwin et BID (www.herbierguinee.org/projets). Avec le projet Darwin nous avons identifié 7 habitats menacés en Guinée et nous faisons des missions au  de terrain pour des enquêtes dans ces zones où ils ont trouvés. Ces zones peuvent être aussi des plantes endémiques et menacée ou ils ont une grande diversité des espèces végétales ou des espèces à importance socio-économique (c’est- à -dire qu’ils sont utilisés par la population pour la médicine traditionnelle, la nourriture, le bois d’œuvre etc.). Notre équipe de botanistes a fait  des recherches sur ces plantes ou habitats et nous pourrions utiliser ces résultats pour faire des évaluations au niveau des menaces et aussi des  recommandations pour les Zones Tropicales Importantes des Plantes (ZTIPS). A présent notre partenaire de Kew a publiée  36 évaluations sur les plantes guinéennes dont 10 en septembre 2017. 
Photo
​Les nouvelles évaluations lancées en septembre 2017
​Notre équipe de géo-référencement a complété les données de 2500 échantillons de l’herbier de Paris (MNHN) via GBIF (www.gbif.org).  Ces données contribuent aux évaluations de nos deux projets et à la communauté scientifique en générale. Les membres de l’équipe utilisent leurs connaissances locales, celles  des gazetiers sur ligne et Google Earth pour chercher les places sur les étiquettes. Les récoltes de la Guinée de l’herbier de Paris sont pour la plupart ancien et les anciens botanistes souvent n’ont pas écrit des détails !   
Photo
Formation de l’équipe de geo-referencement.

​En Juillet la nouvelle conseillère technique du Projet Darwin (Charlotte Couch) avec un étudiant de Masters de Kew (Olly Hooper) et des jeunes botanistes guinéens (Abdoulaye Baldé et Fatoumata Made Fofana) ont fait une mission de terrain de deux semaines (2) au Fouta Djallon. Cette mission a  concernée principalement la forêt sub-montagnarde du Fouta. La thèse d’Olly Hooper est sur ce type de forêt en guinée et la couverture restante. C’est l’un des  sept (7) habitats menacés de la Guinée. 
Photo
L’équipe a la sortie de la forêt de Kala
​Dans les années passées il y avait des grandes forêts classées au Fouta qui sont restées intactes, mais maintenant avec l’accroissement  de la population il y a beaucoup de pression sur les  terres pour l’agriculture et la coupe de bois. Le Département des Eaux et Forêts de Dalaba connait bien ce problème et une équipe a été formé pour la bonne gestion des forêts depuis 2014. Nous avions identifiés des sites avec une bonne canopée sur les images de Google Earth avant notre départ. Nous avions visité les forêts de Tangama, Tinka, Ley Fita et Goundoupi pour qualifier le type de foret présente et la qualité/ niveau de perturbation. Malheureusement, nous n’avions trouvé aucune forêt non perturbée. Nous pensons que la forêt sub-montagnarde n’existe plus dans le Fouta Djallon. Avec les images satellitaires  les forêts rassemblent à une canopée des grandes arbres mais en réalité  pas connecter et le sous-bois a été déjà défriché ou il y a beaucoup des lianes. Nous avions trouvé quelques espèces associées avec la forêt sub-montagnarde mais beaucoup des espèces caractéristiques de ce type de forêt sont manquant.
Pendant que nous étions là nous avons vérifié le statu de Vernonia djalonensis. Cette espèce est endémique au Fouta Djallon. La première récolte a été fait en 1956 et il n’a était récoltée qu’en Octobre 2016 quand nous l’avions retrouvé non loin de Dalaba sur le plateau de Diaguissa. Cette plante est très charismatique avec les touffes des fleurs pourpres. Le bowal de là-bas a la plus grande population connu à présent. 
Photo
Vernonia djalonensis espèce endémique au Fouta Djalon
​
Elle est menacée par l’urbanisme incontrôlé (lotissement pour des maisons) et une usine de concassage sur le site. Cependant, nous avions parlé avec les autorités de Dalaba et ils sont d’accord qu’on a  besoin de protéger cette plante. Nous avions visité le site avec une délégation pour les montrer et ils ont pris quelques plantes pour l’expérimentation dans la pépinière du Département des Eaux et Forêts. La mairie a promis de sensibiliser la population  sur cette plante parce que pour la région, c’est le climat et le paysage qui constitue son avantage. 
Photo
​Les autorités de la préfecture et mairie de Dalaba sur la site de Vernonia djalonensis. Voir Storify  pour plus de détails.
​
Nous avons des botanistes qui cherchent le Vernonia vers Timbo et Mali où nous avons des anciennes récoltes afin de vérifier la présence de cette plante en ces endroits. Nous gardons espoir d’en retrouver! 

Share

4 Commentaires
Details

    Auteur

    Quelques mots sur la recherche des chercheurs de l'Herbier National et ses partenaraires

    Archives

    Septembre 2022
    Décembre 2019
    Avril 2019
    Août 2018
    Mars 2018
    Octobre 2017

    Catégories

    Tous

    Flux RSS

Proudly powered by Weebly
  • Nouvelles
  • A Propos Nous
    • Notre Herbier
    • Nos Services
    • Nos Collections
    • Collecte en Guinée
  • Masters
  • Projets
    • Conservation de la Fleur Nationale
    • Conservation des arbres menacees >
      • Documents du projet
    • CEPF-ZTIPs Guinee Forestiere >
      • CEPF documentation du projet
    • GBIF-BID >
      • Formation du Projet BID
      • Documents du projet BID
    • ZTIPS-Darwin >
      • Le Choix d'une Fleur Nationale >
        • Fleur Regionale
      • Criteres du ZTIPS
      • Les résultats clé de ZTIPS >
        • Habitats menaces
        • Evaluations des ZTIPS
      • Documents du projet Darwin
  • Recherche et Publications
  • Ressources
  • Blog
  • Partenariats